Le graphique ci-dessus présente une comparaison, pour 21 ports, entre les observations de surcote maximale observée et les simulations de 3 modèles.
Les trois modèles résolvent les équations de Saint Venant par une méthode en différences finies.
Ils diffèrent essentiellement par leurs emprises géographiques et par le forçage atmosphérique utilisé.
Le modèle CSM couvre la totalité du plateau continental entourant les Iles Britaniques avec une résolution spatiale de 20'.
Il a été utilisé pour la prévision opérationnelle des surcotes au MetOffice de 1978 à 1982.
Le modèle ESM couvre la côte est de l'Angleterre, la partie sud de la Mer du Nord et la partie est de la Manche.
Sa résolution est trois fois plus fine que celle du modèle CSM.
Ces deux modèles utilisent le même forçage atmosphérique.
Le champ de pression atmosphérique a été calculé à partir des observations des stations côtières toutes les 6 heures.
Le vent a été calculé à partir de la pression par une formule empirique dépendant du vent géostrophique.
Reférence: A numerical model investigation of the storm surge of 31 January and 1 February 1953 in the North sea, R. Flather, Quart. J. R. Met. Soc. (1984), 110, pp. 591-612.
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Le modèle de Météo-France couvre la Mer du Nord, la Manche et le Golfe de Gascogne avec une résolution de 5'.
Le forçage atmosphérique est issu de la réanalyse du ECMWF.
avec une résolution temporelle de 6 heures.
Le modèle de Météo-France reproduit bien la surcote sur la côte de l'Angleterre.
Sur la côte des Pays-bas, en revanche, la surcôte est sous-estimée.
Cela est probablement du à la sous-estimation des vents: 35-45 nds pour le modèle (carte ci-contre) au lieu de 55-65 nds observés sur la côte des Pays-Bas.
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